BAÏLERO de Marie Joseph CANTELOUBE DE MALARET

Cliquer sur

‘Baïlèro’ – Chants d’Auvergne – Frederica von Stade – YouTube

Pianiste , compositeur et musicologue , (Marie) Joseph Canteloube de Malaret (nom de la propriété située dans le Lot aux confins du Cantal) est né le 21 octobre 1879 à Annonay (ardèche) d’une mère cévenole et d’un père auvergnat et mort à Grigny (Essonne le 4 novembre 1957 ) ;

Durant sa scolarité il a fait un passage relativement bref à l’Institution Saint Thomas d’Aquin d’Oullins.

Dès l’âge de quatre ans et demi, il a pour professeur de piano Mademoiselle Amélie Daetzer, une amie de Frédéric Chopin qui se montrait « très jaloux de sa main gauche ». Après son baccalauréat, il travaille dans une banque à Bordeaux. Légèrement malade, il revient à la maison familiale à Malaret et, sa santé retrouvée, il décide d’entrer à la Schola Cantorum et devient l’élève de Vincent d’Indy et de Charles Bordes , l’ami de Déodat de Séverac d’Isaac Albéniz,  ,d’Albert Roussel.

Il s’impose en 1907 avec une Suite pour piano et violon, en quatre parties qui est jouée à la Société Nationale sous le titre Dans la montagne. De 1908 à 1923 il écrit diverses œuvres et compose les premièrtes séries des Chants d’Auvergne.

En 1926 , le Mas (trois actes dont il écrit le texte obtient les cent mille francs du concours Heugel). La première représentation a lieu à l’Opéra – Comique en avril 1929 .

L’amour de la terre natale lui inspire Vercingétorix avec un livret d’ Etienne Clementel , sénateur du Puy de Dôme (Maire de la ville de Riom) et Joseph-Henri Louwyck .

En 1929, il compose trois pièces pour orchestre Lauriers (ce sont des hommages à l’Auvergne) représentées le 22 février 1931 au Théâtre du Châtelet . De plus, il écrit un recueil des Chants de Haute Auvergne ; des recueils du Rouergue, du Limousin, du Quercy, des chants religieux d’Auvergne, l’Hymne des Gaules (sur un poème de Philius Lebesgue), une Pastorale roumaine sur un scénario et des thèmes populaires recueillis par Michel Vupesco.

 En 1925, il fonde La Bourrée, une filiale de l’Auvergnat de Paris. Cet organisme réunit de jeunes auvergnats, désireux de faire connaître le folklore et la beauté de leur région.

Parallèlement à (et en liaison avec) sa carrière de compositeur, il recueille un bon nombre de chants traditionnels auvergnats (et plus généralement français). Entre 1923 et 1930, il harmonise, d’une manière très adroite et spirituelle, trente airs de sa province natale. Il les conçoit alors pour une voix et orchestre et les publie ensuite sous le nom de Chants d’Auvergne .

Il lui fallut plus de trente ans pour mener à bien la constitution de son plus célèbre et admirable recueil intitulé : Chants d’Auvergne où l’on peut entendre un orchestre qui reflète les couleurs et les paysages auvergnats.

Dans sa biographie, Jean Bernard Cahours d’Aspry , raconte les circonstances dans lesquelles Canteloube avait recueilli, à la nuit tombée, l’air qui deviendra le thème de Baïlero : « C’était un soir de 1903, à la nuit tombante, dans la montagne qui domine Vic sur Cère . Il contemplait le majestueux paysage qui s’offrait à ses yeux, quand tout à coup s’éleva le chant d’une bergère qui lançait ses phrases à toute volée. Se gardant bien de se montrer, il commença à noter la mélodie, lorsque de très loin, comme portée par la brise qui se lève le soir sur la montagne, il perçut à peine perceptible, la voix lointaine d’un autre berger qui répétait le thème, à six kilomètres de là.

Interprété par de grandes cantatrices internationales, il semblerait que Canteloube soit bien plus connu hors de nos frontières que sur sa terre natale.

 

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *