Les Chroniques

CLERMONT EN FLORIDE

CLERMONT EN FLORIDE extrait du site le soleil de floride

CLERMONT FLORIDE extrait de facebook

AUVERGNATS maçons . Journal de Guignol du 8 octobre 1865

AUVERGNATS JOURNAL DE GUIGNOL DU 8 OCTOBRE 1865

AUVERGNATS ET lois sur le mouillage et les débits et hôtels

AIVERGNATS LE GAULOIS 8 JUILLET 1894 montage

AUVERGNE DE LYON FONDATION 1889

AUVERGNE DE LYON FONDEE LE 19 MAI 1889

LES MALHEURS DES CABRETTAIRES

AUVERGNE CABRETTE LE GAULOIS 17 MARS 1887 montage

MAURICIA DE THIERS : cirques , théâtres , galeries , mairie

 MAURICIA DE THIERS (souvent écrit Tiers) femme renversante .

MAURICIA AFFICHES PHOTOS (1)

Le 20 juin 1880 , à Thiers , rue Lavaur devenue rue de la coutellerie , a vu le jour Anaïs Mauricia ( Mauricette) Bétant dont les parents couteliers étaient propriétaires de la maison de l’homme des bois. En 1898 , dans sa ville natale , elle épouse un garçon de la région mais cette union est difficile et elle quitte son mari en 1900 (le divorce sera prononcé en 1906) et monte à Paris où elle fait la connaissance d’un certain Carlos Alonso Perez , artiste peintre et inventeur d un bolide qui fait un looping à 18 mètres de haut

En effet la première auto bolide du monde fût conçue , vers 1900 , par les peintres Mariano et Carlos Alonso Pérez . Passionnés par le cirque ils imaginent un spectacle acrobatique avec un véhicule qu’il baptise « autobolido » qui lancé depuis une rampe doit effectuer une parabole mortelle dans le vide. Ils construisent le véhicule l’ingénieur Maurice Garanger apportant son soutien technique et financier pour les rails et la structure du circuit .

Mauricia de Thiers l ‘un des modèles des tableaux de Carlos Alonso Pérez se porte volontaire pour piloter cette auto-bolide, ce qui n’est pas sans risques .

Elle devient artiste de cirque en 1904 sous le nom de Mauricia de Thiers ou Tiers . Elle se produit pour la première fois en 1904 aux Folies Bergères la presse unanime saluant l ‘exploit technologique et le courage de la «  chauffeuse » de l’auto bolide.

Puis pendant six ans elle va se produire dans les cirques et salles de spectacle du monde entier . Elle fût en décembre 1904 à l’affiche cirque Bureau qui avait loué le cirque Rancy à Lyon .

Puis ce furent l’Amérique avec Barnum et Bailey Circus au Madison Square Garden de New York et en tournée , Berlin et Bruxelles .

Lors d’une représentation à Lisbonne , en présence du roi Carlos , l’auto-bolide déviée dans sa trajectoire s’écrasa sur le sol et Mauricia fût très sérieusement blessée.

Totalement remise , elle fit à Bruxelles une tentative de saut périlleux à cheval , avec plongeon dans un bassin (numéro interdit par la SPA) , puis reprit l’auto-bolide et se produisit à Moscou ,Saint Pétersbourg et Kiev.

Son numéro ayant été repris par de nombreuses autres artistes , elle se lança dans l’aventure du « bilboquet humain » . Mauricia est assise dans une énormes boule qui est propulsée dans les airs où elle fait un tour complet avant de se planter tel un bilboquet dans un pieu planté à plusieurs mètres. En 1909 lors d’une répétition la boule a loupé le pieu de réception et s’est écrasée sur le sol.Une fois de plus l’artiste a survécu , a repris l’entraînement et a présenté le numéro au Casino de Paris en octobre 1910.

Ayant assez goûté aux joies de l’auto bolide et du bilboquet humain elle se lance dans des tournées théâtrales . Elle rencontre Gustave Coquiot , collectionneur ,critique d’art , écrivain et historiographe , ami des peintres amateurs des arts du cirque tels Toulouse-Lautrec , Chagall, Cézanne , Renoir , Degas et quelques autres. Elle l’épouse en 1916.

Elle ne perd pas contact avec l’Auvergne faisant l’acquisition d’une propriété ,où elle fera plusieurs séjours , dans la commune de Néronde sur Dore – entre Thiers et Courpière- où elle reçoit de nombreux artistes , notamment Suzanne Valadon et son fils Utrillo.

Retirée à Othis en Seine et Marne , elle est en 1945 , alors que les femmes viennent d’obtenir le droit de vote , élue maire de la commune . Elle le restera jusqu’à son décès en 1964.

 

De très nombreux articles ,livres , principalement d’Alain Woodrow et Corine Valade , et divers documents sont consacrés à Mauricia de Thiers femme exceptionnelle à la forte personnalité et d’un entêtement sans limites. (Voir sur moteur de recherches : Mauricia de Thiers , Coquiot , auto bolide , bilboquet humain  , etc…)

Sources : Sites internet , Journaux et revues divers via Gallica, Numelyo, Lectura plus ,Communes d’Othis et Néronde sur Dore.

 

MAURICIA DE THIERS PARIS QUI CHANTE 2 OCTOBRE 1904

fvadlMAURICIA DE THIERS ET SON BILBOQUET GÉANT DANS L AUTO

 

 

La Mère FILLIOUX Reine des Mères de Lyon

Benoite Fayolle (elle choisira de se faire appeler Françoise) est née le 2 septembre 1865 au hameau du Fayet , commune d’Auzelle , canton de Cunlhat , dans le Livradois , pas très loin d’Ambert

Ainée de dix filles elle doit quitter sa famille à l adolescence pour Grenoble où elle est embauchée dans une famille bourgeoise. Puis elle rejoint Lyon où elle a trouvé du travail chez un directeur de Compagnie d’assurances . Durant une dizaine d’années elle se forme à la gastronomie lyonnaise.

Ayant choisi de se faire appeler Françoise ,elle épouse Louis Filloux dont le père est propriétaire d’un petit immeuble 73 rue Duqusene au rez de chaussée duquel le jeune couple crée un commerce de marchand de vins avec casse croute et cochonnailles. Très vite l’établissement modeste devient un restaurant fréquenté par la bourgeoisie lyonnaise avec un menu qui a peu varié : « potage velouté aux truffes , quenelles au gratin au beurre d’écrevisse , cul d’artichauts au foie gras , poularde demi-deuil , fromages et desserts.

Ele devint la reine des poulardes .Sa réputation fût internationale et fût à l’origine de celle des mères lyonnaises , dont son apprentie la mère Brazier , qui vont se succéder .

Françoise Fillioux est décédée à Lyon le 22 octobre 1925.

Depuis octobre 2023 un square du sixième arrondissement de Lyon porte son nom.

De nombreux ouvrages et articles lui sont consacrés.

ARTICLE DU PROGRES DU

AUVERGNE DE LYON

Les débuts de la Société Auvergne de Lyon relatés par le Progrès de Lyon

PASTEUR EN AUVERGNE

PASTEUR EN AUVERGNE MONTAGE

Cabrette ,musette et accordéon

JOURNAL "LA PRESSE" DU 8 JANVIER 1948

JOURNAL « LA PRESSE » DU 8 JANVIER 1948