Les Chroniques

ANGELIQUE à MONTFERRAND

AUVERGNE de LYON ANGELIQUEANGELIQUE MONTFERRAND VUES DE LA VILLE

LA BOURRÉE DE PARIS A MENTON

LA BOURREE A MENTON L'Éclaireur_du_dimanche DU 27 AVRIL 1930

PASTEUR EN AUVERGNE

PASTEUR EN AUVERGNE MONTAGE

COUPE GORDON BENNETT 1905 EN AUVERGNE

COUPE GORDON BENNETT EN AUVERGNE . LYON SPORT DU 15 JUIN 1895

COUPE GORDON BENNETT EN AUVERGNE . LYON SPORT DU 15 JUIN 1895

Auvergne de Lyon. Cabrette ,musette , accordéon

JOURNAL "LA PRESSE" DU 8 JANVIER 1948

JOURNAL « LA PRESSE » DU 8 JANVIER 1948

Auvergne de Lyon. Auvergnats de Madagascar

Article paru dans le journal "Le Progrès de la Côte d'Or " le 15 février 1895

Article paru dans le journal « Le Progrès de la Côte d’Or  » le 15 février 1895

AUVERGNAT DE LYON

En  juillet 2020 les exemplaires du journal  » l’ Auvergnat  de Lyon  » conservés à la Bibliothèque Nationale de France (BNF)  ont été mis en ligne :

 

L’Auvergnat de Lyon : Organe des enfants de l … – Gallica

Depuis une quinzaine d’années , en l’absence d’archives ,  et dans un légitime souci de connaître le passé d’Auvergne de Lyon , créée en 1889 , des recherches ont été entreprises à Lyon. A été notamment  interrogé le guichet du savoir de la Bibliothèque Municipale qui a reçu une réponse très fournie de Jean Luc de Ochandiano (à l’époque directeur de la bibliothèque de l’École Centrale à Écully) qui terminait son livre « Lyon un chantier limousin »et un tout petit peu  auvergnat.

Le document le plus ancien concernant Auvergne de Lyon en notre possession était alors de 1927 , qui est l’année de création de l’amicale Gergovia -les enfants du Puy de dôme-.

Il  contient les statuts adoptés par l’AG extraordinaire du 20 juin 1927 dans lesquels il est précisé que les membres actifs sont les originaires du Cantal , du Puy de dôme , de la Creuse et de la Haute Vienne….et régions limitrophes ( la Haute-Vienne apparait,  la Haute-Loire disparait mais c’est une région limitrophe…..)  A sa création en 1889  Auvergne de Lyon regroupait les originaires du Cantal , du Puy de dôme , de la Haute-Loire et de la Creuse. Monsieur Martial Paufique entrepreneur à Lyon , homme politique et principal fondateur de la « dépêche de Lyon « , d’origine creusoise , fût président de l’Auvergne durant quelques années.

De nouveaux statuts récents  font état des quatre départements de la région Auvergne (Bourbonnais Velay)  . Les Bourbonnais qui pourraient nous interroger seraient aiguillés sur les Bourbonnais de Lyon.

Rencontré en décembre 2007 JL de Ochandiano a donné un certain nombre de documents et conseils qui ont permis de poursuivre les investigations aux archives municipales à Perrache et aux archives départementales , d’abord rue Servient puis dans les modernes locaux de la rue Mouton-Duvernet.

Dans le même temps  était interrogée la Bibliothèque Nationale de France   pour éventuelle consultation du Journal lors de déplacements à Paris. Un appel téléphonique , le 29 novembre 2007 , d’une personne responsable du Service de la presse qui voulait en savoir plus sur nos motivations , signalait  que le journal « feuille de chou » ( le chou est important pour l’Auvergnat! ) était en très mauvais état  et ne pouvait être ni photocopié ni photographié et que consulter un document sur place n’était pas chose simple.  Sans doute convaincue par les motivations  (??)   , elle a finalement mis fin à l’entretien disant  » vous êtes contribuables ,  la BNF est là pour la sauvegarde du patrimoine, je vais demander la numérisation  les journaux archivés qu’un jour vous pourrez consulter à distance « , ce qui est donc possible depuis juillet.

Mais l’Auvergnat de Lyon est également conservé aux archives départementales de Lyon où il peut être consulté. Il est dans un état tout à fait convenable , sans doute parce qu’il sort peu de son carton .Plusieurs exemplaires ont été photographiés.

Le premier numéro de ce journal est daté du 31 décembre 1891 , le dernier numéro archivé est du mois d’ août 1898 . Dans Gallica ce numéro est  enregistré année 1903 .

Le numéro daté du 16 janvier 1891 , portant le numéro 2 ,  est en fait , semble-t-il celui du 16 janvier 1892.

Tous les numéros des années 1892 et 1893 ont été transmis , à l’époque ,  à la BNF  (et aux archives lyonnaises ) ainsi que deux numéros de 1898 (dont un enregistré sous la référence 1903) . Aucune nouvelle de l’Auvergnat de Lyon durant quatre ans , entre 1893 et 1898 et après 1898……

Doivent être  à l’origine de sa création les trois personnes qui  ont créé la société amicale « l’Arverne » qui a été autorisée par arrêté préfectoral du 14 janvier 1892, à savoir;

Antoine Daumas agréé près le tribunal de commerce de Lyon . Sauf erreur l’Auvergnat de Lyon avait son siège à son adresse . Il était président de l’Arverne .

Jean-Philippe TAILLANDIER , clerc de notaire et » journaliste ». Secrétaire de l’Arverne

Daniel SAVOUREUX  ( qui apparait sur les documents adtifs comme fondateur de cette société ) , banquier , tout naturellement  trésorier de l’Arverne ( « Réclame » pour la banque Savoureux en 4ème et dernière page du journal)

Cette société amicale  regroupait les originaires du Cantal ,du Puy de dôme et de l’arrondissement de Brioude en Haute-Loire. Le dossier des archives départementales la concernant  a été photographié ..

L’Auvergnat de Lyon dans son numéro 1 du 31 décembre 1891 dans la rubrique « notre programme »  fait référence à Auvergne de Lyon, « société fondée sous le haut patronage d’un philanthrope distingué » (Eugène Tallon) , et à l’Auvergnat de Paris.

Dans le numéro 1 de la 2ème série de la huitième année de juillet 1898 , dernier numéro archivé , en première page sous le titre « ad memoriam »  sont citées la société l‘Auvergne , la ligue auvergnate ,  et la société l’Arverne qui existait donc toujours à cette date . On ne trouve dans la presse lyonnaise (essentiellement le Salut Public) aucune annonce , aucun article concernant cette société et ses activités.

Je vous invite  à vous rendre sur le site pour consulter cet Auvergnat de Lyon qui vous donnera des nouvelles du pays , des biographies d’Auvergnats célèbres et des articles parfois surprenants.

Si vous y faites de belles découvertes n’hésitez pas à les partager.

AUVERGNAT DE LYON JOURNAL NUMERO UN

 

 

OPPIDUM DES CÔTES DE CLERMONT

Journal le SALUT PUBLIC DU 31 mars 1933

L’oppidum
des côtes de Clermont

Demain, M. Maurice Busset donne à Lyon une conférence sur sa découverte.

La découverte par M. Maurice Bussct d’un oppidum gaulois sur le plateau des Côtes de Clermont. semble ouvrir une ère
de débats scientifiques qui nous promettent quelques à côtés pittoresques. Déjà un incident s’est produit qui n’est pas dépourvu de quelque fantaisie Deux graves fonctionnaires du ministère des Beaux-Arts ont été envoyés à Clermont pour étudier la question de savoir si le ministère devait, classer comme monuments historiques les constructions découvertes par M.Bussct. Les deux fonctionnaires sont rentrés à Paris et ont remis au ministre un rapport déclarant qu’il n’v avait, pas lieu à classer. La fantaisie de ce voyage est que les examinateurs du ministère n’ont vu à Clermont ni M. Busset, auteur de la découverte, ni M. le recteur de l’Académie, ni M. Audollent, doyen de la Faculté des Lettres, éminent spécialiste en recherches sur les antiquités arvernes. Espérons du moins que les enquêteurs auront visité les côtes de Clermont. Cette petite aventure indique que nous tenons,avec les côtes de Clermont un Glozel de grande envergure. Gare aux procès entre
‘les côtes et Gergovia* !Ces prévisions redoublent l’intérêt de la conférence qui doit faire demain soir, samedi, au grand amphithéâtre do l’Université de Lyon, quai Claude-Bernard, M.Maurice Busset . M, Maurice Busset n’est pas un pâtre qui aurait trouvé au hasard des cailloux intéressants pour les savants. Il est un savant en même temps qu’un artiste. Il est un universitaire. Et il a consacré sa vie à des recherches sur les vestiges de la lutte qui se livra en Auvergne entre Jules César et Vercingétorix. Il a étudié cette lutte dans les « Commentaires » tout en en recherchant les traces sur les plateaux des environs do Clermont. C’est donc un homme armé pour la discussion qui va nous parler de Gergovie. Ajoutons que les travaux antérieurs de M. Maurice Busset, sont grandement appréciés par les savants clermontois. Enfant de l’Auvergne, M. Maurice Busset, dès sa jeunesse, consacra son talent de peintre et de dessinateur aux aspects de son pays. Son œuvre artistique est considérable. Il devint professeur de Lycée et, après un passage au Lycée Henri IV, revint à Clermont, pour y prendre les fonctions de conservateur du Musée.Depuis longtemps, la vérité officielle—qui peut fort bien être la vérité — place l’oppidum de Gergovie où César fut mis en échec par Vercingétorix, sur un plateau situé à cinq kilomètres au sud de Clermont. Nos lecteurs savent comment la découverte par M. Busset d’une véritable ville sur le plateau des Côtes do Clermont, à deux kilomètres au nord do la ville, amène beaucoup de savants à se poser la question. « L’oppidum découvert par M. Busset ne serait-il pas Gergovie, plutôt que les maigres vestiges qui ont donné son titre au Gergovie officiel ? »Ce n’est, pas d’hier que M. Maurice Busset travaille sur les Côtes de Clermont. Il y a. deux ans, chargé d’exécuter pour la nouvelle Préfecture du Puy-de-Dôme une série de fresques, M. Maurice Busset voulut consacrer une de ces fresques à la bataille de Gergovie. Il voulut s’entourer de toutes les certitudes archéologiques possibles. Il étudia le plateau de Gergovie et y chercha vainement vestiges de forteresse ou de bataille.Au cours d’une excursion sur le plateau des Côtes de Clermont, en mars 1932, M.Busset remarqua un éboulement de talus pierreux. Il vit ensuite que cet éboulement avait mis à jour des chambres coniques.

Ayant déblayé l’intérieur des voûtes de ces chambres, l’artiste découvrit des. objets de poterie.M. Busset fit part de ses découvertes àM. Audollent, doyen de la Faculté des Lettres de Clermont, dont l’autorité est grande, en matière d’antiquités arvernes et romaines. Encouragé par le savant,l’artiste poursuivit ses recherches. Elle sont abouti à la mise à jour de cet ensemble do constructeurs de fondations, demurs, qui représentent une ville qui fut habitée et entourée de fortifications. Des monnaies, des fragments de céramique permettent de dater l’époque ou cette salle cessa d’être habitée. Cette date coïncide avec la guerre des Gaules.
Quel rôle. M. Maurice Busset attribue t-il à la cité qu’il a découverte ? En fait-il Gergovie avec certitude ? Envisage-t-il quelque autre hypothèse ? C’est ce que les Lyonnais apprendront de lui, en même temps qu’il les instruira, par sa conférence et par des projections, des détails surprenants de ses découvertes.

LA VÉRITABLE AUVERGNE

EXTRAIT DU SITE DES LYONNAIS DE PARIS « PARIGONES »

Chacun sait que la France, c’est Lyon, avec deux ou trois choses autour. Dans les choses en question, il y a l’Auvergne et sa vieille magie à la portée de tous. Dont je ne me suis toujours pas remis.

L’Auvergne ne fait plus peur. On imagine un long pays un peu ennuyeux, parsemé de pneus Michelin, de vieux Présidents, de statues de Vercingétorix et de musées du volcan. On y croit les gens un peu bêtes, parce qu’ils se gênent devant les visiteurs. L’Auvergne évoque l’eau minérale en bouteilles de 2 litres. Elle sent le tourisme vert, la montagne à vaches, et l’œuf dur au fourbe tempérament, celui qui étouffe le randonneur à l’heure du casse-croûte.

Ce n’est pas la véritable Auvergne. La vraie, je viens de la retrouver dans les pages d’un vieux roman d’Henri Pourrat, Gaspard des Montagnes. Elle est dure, froide et dangereuse. Les sapins n’y font rire personne. On ne sait pas ce qui peut sortir du bois. Les mendiants peuvent cacher un couteau. On s’y tue dans la neige, sous les cris des corbeaux, vers la Noël.

La vie y coule tranquillement – c’est-à-dire avec sa dureté de pierre des volcans, noire et sèche comme un ordre d’exécution. La douceur y est rare. C’est un monde qui se bat contre tout, et au passage contre lui-même. Gaspard des Montagnes s’y promène encore, avec sa besace, son bâton et son chien qui va.

Gaspard, c’est un livre solide, plein de chaleur, de compagnie et de contes de bonne femme. Il se déroule d’Ambert à Olliergues, le long de la Dore et des moulins des papetiers, ou dans les burons des hauteurs. Tout ce qui en sort surprend, parce que tout est à la fois proche et familier, comme une ombre qu’on devine, encore lointaine. Nous avons tous un peu d’Auvergne quelque part, que le livre ranime. Il brille doucement dans le noir, comme un brandon dans l’âtre, et il laisse heureux comme lorsqu’on était enfant.

« La vieille histoire sans bon sens, et qui n’a ni père ni mère, se lève de l’ombre et s’emmêle au bavardage des veillées. On a parlé de cinq ou six, aux yeux vifs, aux lèvres mouillées, d’une au grand cœur ; de vingt garçons, d’un surtout… »

La Vieille y raconte l’histoire de Gaspard et d’Anne-Marie, au temps du Grand Napoléon. La pauvre Anne-Marie, pour avoir coupé deux doigts d’un bandit introduit dans la maison de son père, grandit sous un ciel d’orage, protégée par le courage et l’amour inavoué de son cousin. Passent en fond, comme un décor, la Révolution, le Premier Empire et les Cosaques qui vinrent camper jusque là, une fois l’Empereur exilé. Que dire de Gaspard ? C’est l’homme têtu, la nuque roide, avec ses ruses et ses rires, ses farces et ses envies de meurtre, ses amours sans espoirs et ses haines tenaces, son goût de la farce et son instinct de vengeance. Toutes les tortures d’une âme droite qui cherche la route la plus juste, mais sait aussi qu’on ne lutte pas contre tout ce qui remue sous la pierre. Il déborde de sa peau, il n’y tient plus, il est trop grand pour lui-même. Il remplit tout un roman.

Pourrat a écrit ces mille pages, qui valent toutes les Iles au Trésor, en gobant des œufs crus, pour ne pas mourir de la tuberculose. On croyait que c’était un remède qui ralentissait un peu la chose. Il devait toujours passer le lendemain. Ses voisins l’appelaient le « pas-pressé ». Il vécut jusqu’à 72 ans, en enterrant ses deux frères. Il est simple – sans naïveté, sans mièvrerie, ce qui est le plus difficile. Il sauve le monde par l’amitié, comme Jules Romains, comme Louis Pergaud.

« Ce que nous n’avons pu faire, eh bien, que nos amis sachent le faire pour nous ».

Il y a là une telle douceur simple, dans la façon d’accepter la vie, qu’elle me touche et me met aux yeux les larmes d’un enfant. Il enseigne qu’on ne peut pas tout, et que ce n’est pas si grave. Il parle de la nature et de l’amitié. Il fait tenir Virgile dans un fromage de chèvre, disait Vialatte.« Va maintenant, va, vieille histoire, descends des plombs et des soixante puys, de ces pays d’air bleu, de pierre noire, pays du peuple aux os durs, nos pays. Va vers ceux là que l’Auvergne accompagne… ».

En juillet ou en août, peut-être, j’irai marcher vers Montfanon, vers Pierre sur Haute, vers Surmontargue. Je serai seul avec l’Auvergne. J’irai rôder autour de Chènerailles, la maison aux sept portes. Je pourrai me raconter ces contes et ce pays comme j’en ai envie, sans façon, comme on mange dans la cuisine de sa famille. Plus le vieux temps s’éloigne, plus il est un songe. J’irai bien rêver un peu à sa rencontre. Et je vous laisse volontiers à toutes vos Espagnes, à tous vos Eldorados.

Padre Pio

LE DÉCLIN DE LA SAUVAGINE

Extrait du journal Le Monde du 10 février 1970

Clermont-Ferrand. – Chaque année, à Montferrand – qui, après avoir été des siècles durant la cité voisine de Clermont et sa rivale, en est devenu un quartier, – est organisée une manifestation économique qui est, à coup sûr, une des plus anciennes d’Europe : la foire aux peaux de bêtes à fourrure, dite de la Sauvagine, dont l’origine remonte à l’époque médiévale.

Il fut un temps où les deux principaux marchés européens de la fourrure étaient la foire de Nijni-Novgorod et la Sauvagine de Montferrand. Celle-ci se déroule depuis des temps immémoriaux le vendredi précédant l’ouverture du carême : elle a donc eu lieu cette année vendredi dernier.

Cette manifestation, autrefois d’un haut relief, est loin d’avoir aujourd’hui l’ampleur de jadis. Sur les tréteaux dressés en arcs-de-cercle, sur la place de la Fontaine, les peaux de fouines, de putois, de blaireaux et de renards étaient amoncelées. Les transactions s’opéraient dans une atmosphère empuantie par les senteurs fauves des peaux séchées. Celles-ci étaient si tenaces que le vent d’ouest, toujours très vif, ne pouvait parvenir à les dissiper. Jadis, vendeurs et négociants étaient à pied-d’œuvre dès la veille de la foire et ils ne s’en retournaient généralement pas avant le lendemain. Les importants  » messieurs  » du négoce, souvent étrangers, reconnaissables à la traditionnelle blouse blanche protégeant leur costume de ville, représentaient pour l’hôtellerie locale une clientèle de choix

Le spectaculaire renouveau enregistré immédiatement après la guerre n’a pas eu de lendemain, et le déclin de la Sauvagine s’accélère. Le téléphone permet maintenant des transactions sans déplacement. L’apport des fourrures provenant des bêtes d’élevage est énorme, et le nylon a détrôné le poil des blaireaux dans la fabrication de l’accessoire de toilette du même nom. Il faut bien dire aussi que le piégeage compte de moins en moins d’adeptes :  » l’homme des bois « , à la fois trappeur et braconnier, grand expert dans la capture des bêtes à fourrure, est un personnage qui tend à disparaître.

Cette foire à la Sauvagine que j’ai bien connue n’existe plus depuis plusieurs dizaines d’années.