Le samedi 20 juin 2015 nous étions une trentaine à nous retrouver à 11 h au restaurant l’Etang Gourmand à Bourgoin. Le plus grand nombre a fait le tour rapide du plan d’eau qui accueillait un concours de pêche avant que soit servi un très bon repas dans une ambiance , c’est l’habitude , très joyeuse .
A 15 h très intéressante visite guidée du musée de Bourgoin Jallieu , créé l’initiative de Victor Charreton , qui s’affirme comme un musée original et dynamique de l’histoire de l’industrie textile en Rhône-Alpes, le seul à présenter l’histoire de l’impression sur étoffes, domaine à part entière de la fabrique lyonnaise de soierie.
On peut y a admirer quelques œuvres du peintre impressionniste , enfant du pays , Victor Charreton que les Auvergnats connaissent bien.
Ce musée est situé dans le centre de la ville dans l’ancienne Chapelle des Antonin et ce qui fût l’hôtel Dieu.
Il faut absolument le visiter.
Notre journée s’est terminée dans les terres froides ensoleillées autour de quelques spécialités locales que nous avaient préparées Laura et Gérard.
Le Musée de Bourgoin-Jallieu est installé au coeur de la cité, dans un haut lieu historique : l’ancienne chapelle des Antonins construite en 1503 et l’Hôtel-Dieu édifié au 18è siècle. 17 Rue Victor Hugo – 38300 – BOURGOIN-JALLIEU Aux portes de Lyon, le musée s’affirme ainsi comme un musée original et dynamique de l’histoire de l’industrie textile en Rhône-Alpes, le seul à présenter l’histoire de l’impression sur étoffes, domaine à part entière de la fabrique lyonnaise de soierie. Le Musée de Bourgoin-Jallieu présente un vaste panorama de l’industrie textile (tissage et ennoblissement) en Nord-Isère. Des premières planches d’impression aux dernières technologies informatiques, le musée témoigne de savoir-faire qui se transmettent depuis plusieurs siècles dans cette région. Le parcours permanent retrace l’histoire des techniques et des hommes qui ont marqué cette aventure industrielle : films et photos de démonstration ponctuent le parcours et permettent de comprendre les savoir-faire de l’ennoblissement ou la vie des entreprises. Créé en 1929 à l’initiative de la Ville et du peintre Victor Charreton, le Musée de Bourgoin-Jallieu a ouvert au public en 1931, aménagé au coeur de la cité, dans un haut lieu historique : l’ancienne chapelle des Antonins construite en 1503 et l’hôtel-Dieu édifié au 18e siècle. Tout au long du 20e siècle, les collections n’ont cessé de s’enrichir, notamment avec la création d‘un département textile en 1969 et un volet patrimoine du Nord-Isère dans les années 1990. Complètement rénové en 2000, le musée s’affirme comme un musée original et dynamique du textile de France. L’activité textile à Bourgoin-Jallieu – Rappel historique C’est en 1797 que s’implante la première manufacture d’impression à Jallieu. Dans l’entre-deux guerres l’activité atteint son apogée. Toute la région vit alors au rythme des ateliers et des usines textiles : tissage, gravure et photogravure, impression…. Les crises conjoncturelles successives combinées à d’importantes évolutions techniques entraînent à partir des années 1950 la fermeture de nombreux établissements. Mais les compétences ne s’éteignent pas. Bourgoin-Jallieu est encore aujourd’hui au coeur d’un tissu industriel vivant mettant ses savoir-faire au service du luxe, de la mode et de l’ameublement aussi bien qu’à celui des textiles techniques et fonctionnels de pointe. Prochaine exposition : du 5 mai au 4 octobre 2015 : Artisans du luxe : Robes d’exception Elle permet de faire découvrir au plus grand nombre la technicité et la virtuosité des meilleurs artisans français tant dans la création de matières et leur mise en oeuvre, que des accessoiristes ou des ennoblisseurs. Chaque robe est un hommage et un challenge. Structure et assemblage visent à sublimer les matières ou les techniques : hommages aux cuirs, aux dentelles, à la moire, au tulle, à la soie, hommages aux plissés, au « broché au tonneau », aux smocks, au velours au sabre, à l’assemblage ultrason, au thermoformage, hommages aux fils, aux galons, à la passementerie, aux broderies, à la teinture, à l’impression sur étoffes, etc.
Victor Charreton , peintre français est né à Bourgoin en 1864 et mort à Clermont-Ferrand en 1936.
Victor Charreton manifeste très tôt un goût pour la poésie et la peinture. Ses études de droit le conduisent au métier d’avoué à la Cour d’appel de Lyon. En 1893, il épouse la fille d’un entrepreneur du Puy-de-Dôme. Victor Charreton débute au Salon de la Société lyonnaise des beaux-arts de 1894. En 1902, il vend son étude pour se consacrer entièrement à la peinture. Victor Charreton fait partie de cette génération d’artistes de l’école française qui s’est consacrée totalement au paysage à la suite des peintres impressionnistes. Il peint sur le motif retenant les lieux qui lui parlent en fonction des saisons, de la lumière et des couleurs. L’Auvergne, lui est tout particulièrement chère.. Il manifeste une prédilection pour les paysages d’hiver auvergnats. Ses paysages printaniers et automnaux explosent quant à eux de couleurs. (Tableau ci-joint : L’Église de Murol et le givre) L’Auvergne le séduit par l’âpreté de ses paysages et la luminosité de ses couleurs. Avec le peintre Léon Boudal, curé de Murol, il fonde l’École de Murol qui attire de nombreux artistes de tous horizons, séduits par ce néo-impressionnisme qui exprime si bien la simplicité crue et la lumière des paysages auvergnats



