Voici quelques informations sur le fondateur de la société L’AUVERGNE DE lYON .
Charles , Genest , Eugène TALLON , est le philantrope distingué dont il est question à la« une » du premier numéro de l’Auvergnat de Lyon à la rubrique « notre programme ». (voir ci dessous )
Fondateur et premier président de la société « l’Auvergne de Lyon » , Eugène Tallon est né le 21 mars 1836 à Riom. Il était le fils d’Annet tallon , avocat principalement d’Assises , qui abandonna sa charge lorsqu’il fût élu maire de Riom.
IL se fit inscrire au barreau de Paris où il avait été reçu avocat, fut secrétaire de M. Victor Lefranc de 1857 à 1861, et revint comme avocat dans sa ville natale.
Il a épousé le 12 janvier 1865 Jenny Gabrielle de Peyramont fille d’un conseiller à la Cour de Cassation et sénateur de la Haute-Vienne .
Elu, le 8 février 1871, représentant du Puy-de-Dôme à l’Assemblée nationale, le 7e sur 11, par 47 185 voix (96 000 votants, 170 401 inscrits), il siégea au centre droit, parmi les orléanistes, fut secrétaire de la 2e commission des Trente, prit part à la discussion :
- sur la loi municipale,
- sur les impôts nouveaux,
- sur l’enregistrement.
Il déposa des rapports sur les travaux publics, sur le droit de pétition, sur l’organisation de l’Assistance publique, sur le travail des femmes et des enfants dans les manufactures, fut membre et secrétaire de la réunion Saint-Marc-Girardin, membre de la réunion Féray, signa (24 mai 1873) l’amendement Target qui mit Thiers en minorité, et, en février 1875, dans la discussion des lois constitutionnelles, proposa, sans succès, de former un Sénat de trois cents membres, dont un tiers élu par les conseils généraux, un tiers nommé par l’Assemblée, et un tiers désigné par le président de la République parmi les membres des corps électifs, de l’Institut, et les hauts fonctionnaires.
l a publié plusieurs documents notamment sur Cinq Mars et les origines de la presse sous Richelieu ainsi que des brochures sur la propriété littéraire.
Battu en 1876 il se retire de la vie publique , est radié du barreau et entre dans la magistrature comme avocat général à la Cour d’Appel de Lyon .
En 1878 il prononce le discours à l’audience de rentrée de cette Cour : « les anciennes corporations et métiers d’art à Lyon ».
En 1890 il se fait asseoir et devient président de chambre .
Comme l’indique le dictionnaire des Parlementaires français « il ne se désintéressait pas de sa petite patrie auvergnate puisqu’il représenta au Conseil général du Puy de dôme le canton de Manzat de 1871 à 1881 et de 1889 (année de création de la société l’Auvergne de Lyon ) à 1898
Il était chevalier de la légion d’honneur et officier de l’instruction publique
Il est décédé à Lyon le 24 novembre 1902 , sans doute à son domicile 2 rue Laurencin . Il avait perdu son épouse quelques années auparavant. Ses obsèques ont été célébrées à Lyon . Il a été inhumé au cimetière de Riom.
(Sources diverses : notamment Bibliothèque Municipale de Riom , Dictionnaire des parlementaires ,archives dptales et mpales Rhône et Lyon)

