AUVERGNE DE LYON et presse lyonnaise N° 1

Le quotidien Le Salut Public suivi de son titre complet Journal de Lyon. Politique, commercial et littéraire, a été fondé le 13 mars 1848 par le journaliste Charles-Désiré Bigot , des commerçants et des ouvriers républicains regroupés sous une société en nom collectif. Il se voulait un défenseur de « l’ordre dans la liberté », en référence à la révolution de février 1848 . Il était d’abord installé au 18 place de la Charité puis au 71 rue Molière, à Lyon . Il disparaît à la Libération. (source ;  Wilkipedia)

Ce journal a , au fil du temps , donné un certain nombre d’informations concernant notre association qui lui a survécu………

SALUT PUBLIC  du 14 MARS 1890

L’Auvergne. Les membres de la Société

l’Auvergne, association philanthropique

d’union amicale, de patronage et d’assis

tance, siège social, 6, rue de l’Hôpital, à

Lyon,’sont invités à souscrire pour eux,

leurs familles et leurs amis, au spectacle de

bienfaisance qui sera donné au profit de la

Société, dans la salle du Casino-des-Arts

rue de la République, 79, le dimanche 16

mars 1890, à deux heures de l’après-midi.

Prix des places. — Fauteuils ou chaises

numérotées, 5fr.; loges à quatre places, 15

fr.; loges à cinq places, 18 fr.; loges à huit

places, 25 fr.; première galerie ou pourtour,

2 fr.; deuxième galerie ou pourtour, 1 fr.

Les cartes d’entrées sont en vente à l’Agence

V. Fournier, 14, rue Confort

 

SALUT PUBLIC DU 3 février 1891

Les Concerts d’hier


Deux concerts très réussis ont été donnés dimanche
: l’un au Grand-Théâtre par l’Harmonie
lyonnaise, l’autre au Casino par la société « l’Auvergne.
»
Salle comble partout et succès également incontesté.
Dans la première de ces fêtes, la Philharmonique
du VI arrondissement, directeur M. Poulet,
prêtait à l’Harmonie son gracieux concours.
On a fait une véritable ovation aux artistes de
notre première scène. Le duo de Mireille, chanté
par M. Massart et Mmo Verheyden, un autre duo
par Mmcs Dauriae et Doux, deux airs chantés par
M. Noté, l’Hymne à l’Amour, par M. Tricot et une
fantaisie pour hautbois exécutée par M. Fargues,
ont été tout particulièrement l’objet des applaudissements
du public.
On n’a pas non plus ménagé les bravos à l’Harmonie,
qui a fait entendre, avec un exquis sentiment
des nuances, un chœur de Rillè, pas plus
qu’à la Philharmonique, dont les exécutants ont
vaillamment enlevé une ouverture de Wettge et
une polka pour piston.

Quant à la Société de secours entre enfants de
l’Auvergne, elle avait obtenu le concours de l’Harmonie
du 5e arrondissement pour la partie instrumentale,
et les morceaux exécutés ont donné lieu
à des applaudissements chaleureux. La partie vocale
était remplie par divers artistes et amateurs,
parmi lesquels nous devons tout spécialement signaler
Mrac Crozet, qui a chanté plusieurs morceaux
avec talent, et Mme Desehamps-Nixaw, dont
la voix chaude et le style excellent ont interprété
à merveille l’air de Paul et Virginie, dans
lequel on a retrouvé les bonnes traditions de M.
Holtzem, son professeur.
Deux saynètes, dont le Misanthrope et l’Auvergnat,
ont permis aux artistes des Célestins de se
tailler un beau succès dans un programme déjà
très nourri.

 

SALUT PUBLIC du 2 juin 1891

La Fête de 1′ « Auvergne »


La Société « Auvergne », association
philanthropique d’union amicale, de patronage
et d’assistance entre compatriotes des
départements du Puy-de-Dôme, du Cantal,
de la Haute-Loire et de la Creuse donnait,
hier, au Palais-d’Eté, à Monplaisir, son troisième
banquet annuel.
M.Tallon,avocat général, présidait, ayant
à ses côtés MM. J.-B. Poncet, président de la
Société des Beaux-Arts de Lyon ; Boyer,
Clair, Debiton, Teyssèdre, Paufique, Renoua,
Brenas, Bos,etc. Plus de deux cents
convives assistaient à ce banquet fratèrnel.
Des toasts ont été portés par M. Tallon,
qui a constaté que la Société comptait, il y à
trois ans, vingt-deux membres et en compte
aujourd’hui plus de huit cents, et bu à l’Auvergne
; MM. Debiton et Renoud ont; adressé
leurs félicitations aux organisateurs.
Au sortir du banquet, les convives ont
dansé la bourrée traditionnelle aux sons de
la musette, puis on s’est rendu dans les jardins
pour assister au départ d’un ballon lumineux,
portant : Aux Enfants de l’Auvergne.
 » Cette très agréable soirée s’est terminée
par un concert improvisé.

SALUT PUBLIC  du 22 janvier 1892

L’Auvergne â Lyon


Paris compte aujourd’hui d’innombrables
sociétés philanthropiques ou littéraires qui
groupent tous les originaires d’une même
province et les réunissent une ou plusieurs
fois par année en un dîner fraternel. La
province et les pays de |langue d’oc sont re
présentés par la Félibrige, la Cigale, et la
Sartan, la Normandie est représentée par la
Pomme, la Bretagne a le dîner celtique, etc.
Nous voyons avec plaisir se fonder à Lyon,
peu à peu des sociétés semblables,notamment
les Savoyards, Franc-Comtois, Dauphinois,
Auvergnats. La colonie auvergnate de Lyon,
notamment, est maintenant fortement organisée.
Elle a fondée unè Société : l’Auvergne,
qui marche fort bien; elle donne des banquets
et des fêtes; enfin elle à son journal,
l’Auvergnat de Lyon.
l’Auvergnat de Lyon ne paraît que mensuellement;
mais il espère grandir et devenir
rapidement hebdomadaire comme son
frère aîné, l’Auvergnat de Paris. C’est, du
reste, le succès de Y Auvergnat dé Paris qui
a donné à la colonie auvergnate de Lyon la
pensée d’avoir, elle aussi, son organe.

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